Читать книгу Au pays des féeries. Quarante contes empruntés au domaine du merveilleux онлайн
1 страница из 76
Diverse Auteurs
Au pays des féeries
Quarante contes empruntés au domaine du merveilleux
Publié par Good Press, 2021
EAN 4064066334598
Table des matières
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
ssss1
BLANCHE-NEIGE ET ROSE-ROSE
ssss1
A la lisière d’une forêt s’élevait une toute petite maisonnette avec un jardinet au-devant. Dans le jardinet fleurissaient deux rosiers charmants; l’un portait des roses blanches, l’autre en portait des rouges. La dame du logis, qui était une veuve, avait pareillement deux charmantes enfants; l’une, une petite blondinette, au teint de lait, s’appelait Blanche-Neige; l’autre, une brunette aux joues colorées, se nommait Rose-Rose.
Les deux fillettes s’aimaient de tout cœur et ne sortaient jamais l’une sans l’autre. Souvent elles allaient se promener seules dans la forêt et cueillir des fraises. Aucun animal ne leur faisait de mal; toutes les bêtes, au contraire, venaient jouer familièrement avec elles et leur manger dans la main. Si, d’aventure, elles s’attardaient dans le bois et ne pouvaient plus rentrer au logis, elles se couchaient à côté l’une de l’autre, au premier endroit venu sur la mousse, fût-ce au plus profond du fourré ou au bord d’un précipice béant, et, là, elles dormaient sans crainte jusqu’au matin. La mère ne s’inquiétait pas de leur absence; elle savait qu’elles étaient sous la protection de Dieu et des Anges. Les jours où les fillettes restaient à la maison, elles aidaient de bon cœur leur mère dans son travail, et tenaient le ménage si propre que c’était un plaisir de voir cela.