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Le hangar à ferrer. — Il communique avec la forge par une ou plusieurs ouvertures suivant son étendue. En principe, il n’est jamais trop vaste. On estime nécessaire que deux chevaux par foyer puissent y être attachés, et qu’autour de chacun d’eux soit ménagé un espace suffisant pour que les ouvriers circulent librement, sans être exposés aux ruades.
A titre de renseignements, on peut fixer les dimensions suivantes du hangar à ferrer: dans le sens de la longueur, 4 mètres par cheval et 6 mètres pour la profondeur. Les anneaux mobiles, pour attacher les chevaux, seront scellés dans le mur à une distance approximative de 1m,50 les uns des antres et à une hauteur de 2 mètres au-dessus du sol.
Le sol doit être uni, horizontal, ni trop dur, ni trop lisse, pour eviter que les chevaux ne se détériorent les sabots lorsqu’ils sont déferrés ou ne glissent; trop tendre et friable, il ne résisterait pas à l’action des animaux qui ont la mauvaise habitude de gratter avec leurs pieds.
Le sol argileux battu est bon, quand il est bien entretenu; celui en ciment est trop glissant. Le pavage en bois est solide et élastique, mais il a le défaut d’être glissant dès qu’il est mouillé. La brique sur champ paraît réunir les meilleures conditions; elle est peu glissante et à l’usure se remplace facilement.