Читать книгу Chevaux de selle de chasse de course et d'attelage. Manuel complet de l'éleveur et du propriétaire de chevaux онлайн
55 страница из 57
Si les jarrets et les reins sont faibles, le cabrer est toujours fort dangereux pour le cavalier, car le cheval est exposé à se renverser. Si le cavalier n’a pu empêcher le cabrer de se produire, il doit immédiatement rendre la main et porter le plus qu’il peut le poids du corps en avant pour faire retomber le cheval sur ses quatre membres.
La ruade est un mouvement brusque du cheval qui, soit au repos, soit en action, baisse la tête, soulève son arrière-main et lance les membres postérieurs en arrière en montrant les fers.
La ruade en action n’a jamais que fort peu d’étendue, mais au repos, quand le cheval s’y est préparé, il peut lancer les membres à une grande hauteur. Pour effectuer ce mouvement, il rapproche du centre de gravité les membres antérieurs, et baisse la tête. Un cavalier habile s’apercevra de l’intention de ruer comme de celle de se cabrer, et, en tenant la tête levée, il y fera obstacle.
La ruade demande une dépense de force bien moins considérable que le cabrer, ce qui s’explique facilement, le centre de gravité du cheval que l’on suppose être placé à l’origine du dos, étant bien plus rapproché des membres antérieurs que des membres postérieurs.