Читать книгу Traité d'équitation. L'art de l'écuyer, les exercices à cheval, la manière d'emboucher les chevaux, de les soigner онлайн

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Comme un cheval quelconque ne peut être bien dressé sans qu’au préalable on en ait étudié le caractère et reconnu les vices et les bonnes qualités, nous allons les définir, et indiquer le parti qu’on peut tirer des uns et des autres. Voyons ce qu’en disent M. de Garsault et autres auteurs qui ont bien traité cette partie.

Des qualités et des vices du Cheval.

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2.

La connaissance du naturel d’un cheval est une des premières bases de l’art de le monter, et tout homme de cheval en doit faire sa principale étude. Cette connaissance ne vient qu’après une longue expérience, qui nous apprend à développer la source de la bonne ou de la mauvaise inclination de cet animal.

Quand la juste stature et la proportion des parties sont accompagnées d’une force liante, et qu’avec cela on trouve dans un cheval du courage, de la docilité et de la bonne volonté, on peut, avec ces qualités, mettre aisément en pratique les vrais principes de la bonne école Mais quand la nature est rebelle, et qu’on n’est point en état de découvrir d’où naît cette opiniâtreté, on court risque d’employer des moyens plus capables de produire des vices nouveaux, que de corriger ceux qu’on croit connaître.

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