Читать книгу Traité complet des haras, et moyens d'améliorer et de multiplier les chevaux en France. Suivi de plusieurs mémoires couronnés par la société centrale et royale d'agriculture онлайн

102 страница из 189

Après l’homme, c’est le cheval qui est le plus parfait des animaux; c’est celui dont les proportions sont les plus régulières, dont l’ensemble offre le plus d’harmonie, dont les mouvemens sont les mieux cadencés. Pour peu qu’il s’écarte du type de la beauté inhérente à sa nature, ses imperfections sont plus prononcées et ses défauts plus sensibles à l’œil observateur.

Chacune de nos races départementales pèche donc par une défectuosité dominante qu’il importe de rectifier en. n’employant dans leur circonscription que des étalons qui brillent par des qualités opposées. Une tête grosse, chargée d’ossemens ou de coussins musculaires trop épais, une encolure courte et charnue, un garrot arrondi et peu élevé, des épaules massives, signalent quelques-unes de ces races.

D’autres se font remarquer par un corps trop long, par une colonne vertébrale trop allongée, par des côtes courtes, plates ou mal cerclées, par un ventre tombant, par des flancs trop étendus.

Il y en a dont la croupe est trop large, trop évasée; dont le bassin, loin d’avoir une direction horizontale, est beaucoup trop incliné : ce qui constitue la croupe avalée. Il y en a d’autres au contraire chez lesquelles cette région postérieure du corps présente à son sommet une élévation trop considérable qui est due à la proéminence anormale du sacrum, ce qui rend la croupe tranchante.

Правообладателям