Читать книгу L'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon. Compte rendu, discours, mémoires divers онлайн
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A 4 heures, réception des fonctionnaires de la ville et des invités du dehors dans la salle Henri IV. On distribue aux membres associés ou correspondants, ainsi qu’aux présidents des Sociétés savantes qui assistent à la fête, le volume des rapports du deuxième centenaire de l’Académie, avec la médaille commémorative gravée par Patey.
Puis la séance publique, consacrée aux communications scientifiques, s’ouvre à 4 h. 30, dans la grande salle des fêtes, sous la présidence de M. Ollier, président de la classe des sciences.
Sur l’estrade réservée aux membres de l’Académie, figurent aussi M. le comte d’Haussonville et M. le vicomte de Vogué, de l’Académie française, puis MM: Chauveau, Camille Jordan et Bouchard, de l’Institut, et M. le vicomte de Meaux, ancien ministre, président de la Société de la Diana de Montbrison.
A l’ouverture de la séance, M. Ollier donne lecture d’un discours intitulé : Les deux premiers siècles de l’Académie de Lyon.
Après avoir remercié les membres illustres de l’Institut de France qui ont apporté à cette fête le fortifiant témoignage de leurs sympathies, il présente un tableau attachant des travaux de l’Académie pendant la période de deux siècles qui s’achève. Il rappelle que si, autrefois, la Compagnie jouissait d’une moindre notoriété dans le grand public, le monde savant, au contraire, prenait le plus vif intérêt à ses travaux. Les hommes les plus célèbres du XVIIIe siècle: Voltaire, Raynal, Buffon, Ducis, Thomas et bien d’autres, tenaient à lui être attachés à titre de membres associés. A ses concours, on vit un jour Daunou disputer le prix à un modeste lieutenant d’artillerie, qui devait devenir l’empereur Napoléon Bonaparte.