Читать книгу L'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon. Compte rendu, discours, mémoires divers онлайн

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A cette époque, l’Académie ne se renferme pas seulement dans les travaux littéraires et l’étude des sciences de pure théorie; elle prend aussi une large part à toutes les découvertes d’un intérêt pratique et général. Personne n’ignore que les premiers essais de navigation à vapeur furent tentés, en 1783 sur la Saône, par le marquis de Jouffroy, sous les auspices et le contrôle de l’Académie.

L’année suivante, c’est encore avec le concours de la Compagnie, que Montgolfier, devenu l’un de ses membres associés, fait à Lyon l’une de ses premières ascensions en ballon.

Au commencement de ce siècle, apparaît, avec un éclat incomparable, le nom d’Ampère, dont la gloire rayonne aujourd’hui sur le monde entier, et dont l’immortelle découverte reçoit chaque jour quelque nouvelle application. Mais la gloire du grand savant ne saurait nous faire oublier que la période de 1840 jusqu’à ce jour comptera aussi parmi les plus beaux temps de l’histoire de l’Académie. Aussi ajoute-t-il en terminant: «Le troisième siècle de l’Académie s’ouvre sous d’heureux auspices, et si nos compatriotes veulent bien lui continuer leur concours et lui conserver leurs sympathies, elle prospérera par elle-même, vivra par ses propres forces et prouvera, une fois de plus, que Lyon est toujours un foyer ardent de culture intellectuelle, allumé depuis vingt siècles déjà et qui ne s’est jamais éteint.»

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