Читать книгу L'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon. Compte rendu, discours, mémoires divers онлайн

29 страница из 121

Au XIXe siècle, fait remarquer l’orateur, trois hommes surtout ont, parmi nous, découvert le moyen âge: Guizot, Augustin Thierry et Michelet, et la connaissance du moyen âge a tourné, comme cela était inévitable, à l’avantage de l’Eglise catholique; car c’est alors qu’apparaît cette admirable phalange où figurent Ozanam, Montalembert, de Champagny et de Broglie.

Mais il fait observer aussi que le progrès de l’histoire de France, durant notre siècle, paraît devoir s’arrêter, d’un côté à la fin du moyen âge, et se reprendre, de l’autre, au début de la Révolution; d’où entre ces deux périodes, il reste une lacune de trois siècles à remplir, et qu’on ne pourra éclairer qu’à l’aide de fonds d’archives encore inexplorées.

M. Bleton, membre de l’Académie, termine la séance par la communication d’une étude littéraire, déjà lue dans la réunion de la Compagnie du 1er août 1899 et qui, à raison de son intérêt, avait été réservée pour l’une des séances publiques des fêtes du Centenaire.

Molière à Lyon. Tel est le sujet traité par l’orateur, qui rappelle que c’est à Lyon et dans l’ancien jeu de Paume du quartier Saint-Paul, que Molière, venu dans notre ville dès l’année 1652, joua pour la première fois l’Etourdi, qui ne fut imprimé seulement que dix ans plus tard. A la suite de cet heureux début, l’illustre comique se rendit, à plusieurs reprises, dans le Languedoc, avec sa troupe, pour revenir fréquemment à Lyon, où on le voit donner, notamment en 1657 et en 1658, des représentations en faveur des pauvres.

Правообладателям