Читать книгу L'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon. Compte rendu, discours, mémoires divers онлайн

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II

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Le pouvoir agglutinant se manifeste lorsque le sérum du sang est mélangé, en proportion convenable, à une émulsion de microbes.

Sous son influence, les bactéries qui flottaient libres et indépendantes les unes des autres, s’attirent réciproquement et ne tardent pas à constituer de petits amas, visibles d’abord au microscope, puis à l’œil nu. Lorsque ces amas sont assez volumineux, ils se déposent au fond du tube de verre où l’on a effectué le mélange, et le liquide dans lequel ils flottaient devient clair et transparent.

On crut tout d’abord que le pouvoir agglutinant était spécifique, c’est-à-dire qu’il était exercé par du sérum d’un animal immunisé, sur le microbe dont on s’était servi pour produire l’immunisation. L’opinion des bactériologistes sur ce point était si nettement arrêtée, que l’on avait préconisé l’agglutination comme un moyen de distinguer les espèces microbiennes offrant entre elles des ressemblances morphologiques.

Bientôt, il fallut reconnaître que la spécificité n’était pas absolue, ensuite que l’agglutination n’était pas nécessairement le prélude d’une destruction des germes. Cependant, on ne saurait contester généralement l’existence d’une relation très étroite entre le pouvoir agglutinant et le microbe qui en aurait provoqué l’apparition ou l’accroissement.

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