Читать книгу L'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon. Compte rendu, discours, mémoires divers онлайн

82 страница из 121

Mais bientôt, on se heurta, dans cette voie, à des obstacles insurmontables.

Ce fut pour les bactériologistes du monde entier une occasion de recueillement. Arrêtés par la difficulté de procurer l’immunité, ils voulurent connaître les causes mêmes de cet état mystérieux.

Résident-elles, comme d’aucuns le prétendent, dans l’exagération d’une propriété naturelle gd’un rand nombre des cellules de notre corps par laquelle ces cellules s’empareraient des microbes pour les tuer et les digérer? Au contraire, se rattachent-elles à certaines qualités de la partie liquide du sang qui la rendent bactéricide et antitoxique, c’est-à-dire lui permettent d’anéantir les agents de toute maladie virulente, le microbe et ses toxines?

On se passionna réellement pour ces deux théories, d’origine française, où nous voyons briller dès la première heure les noms de deux de nos membres, MM. Chauveau et Bouchard, et celui de M. Metchnikoff, de l’Institut Pasteur. Elles occupèrent presque entièrement la scène bactériologique, laissant au-dessous d’elles, à l’étiage des questions élémentaires, la recherche et la culture des microbes, exception faite toutefois pour certaines maladies, comme la rage, la rougeole, la scarlatine, dont l’agent infectieux persiste à se dissimuler sous des voiles quasi impénétrables.

Правообладателям