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«Et advint de cette bataille, suivant le récit d’Olivier de la Marche, que messire Otton de Grandson fut abattu et navré à mort; et fut la fin si piteuse que son ennemy lui leva la visière de son bassinet et lui creva les deux yeux en lui disant: «Rends-toy et te desditz» ce que le bon chevalier pour détresse qui lui fut faicte, ne se voulut oncques dédire ne rendre et disoit toujours tant qu’il peult parler: «Je me rends à Dieu et à madame Saincte Anne.» Et ainsi mourut.»

La nouvelle de sa défaite fut accueillie avec allégresse dans le pays de Vaud. La ville de Vevey, par exemple, donna de l’argent à «plusieurs compagnons qui témoignaient, par des cris et des trépignements, leur joie de la mort d’Otton de Grandson».

(Le château de Ripaille).

D’après Max BRUCHET.

III.

Guignes de Fésigny et Jacques de Montmayeur.

La haute magistrature de Chambéry compta dans ses rangs une noble victime du devoir: le président Guigues de Fésigny, dont les légendes savoisiennes ont popularisé le courage et la mort. Voici ce que l’histoire nous apprend sur ce haut personnage.

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