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Le 10 septembre 1097, il fut relevé de l’excommunication, mais la malédiction resta sur lui.

Trente ans après, Châtel-Aillon tombait sous les armes du comte de Poitou, jaloux de son émule. La capitale de l’Aulnis disparut. Il ne reste aujourd’hui du sol sur lequel était construite la forteresse de l’orgueilleux baron, qu’un rocher battu et miné par les flots.

SURGÈRES AU XIIe SIÈCLE

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Au début du XIIe siècle, Pierre-Guillaume Maingot, sire de Surgères, batailla contre les Anglais sous les ordres de Savary de Mauléon. Il trouva la mort dans un combat en l’année III 7. Il avait pour cri de guerre cette belle devise: «Fier fils, ne faulx pas à ton pays». Pierre Maingot était très lié avec le duc d’Aquitaine, Guillaume.

Au retour d’une expédition malheureuse en Palestine, qui lui avait coûté 50.000 combattants, Guillaume d’Aquitaine avait versé de grands biens à l’Aulmônerie de Saint-Gilles de Surgères.

Son héritier, Richard, Cœur de Lion, duc d’Aquitaine et plus tard roi d’Angleterre, était l’ami de Guillaume Maingot III, sire de Surgères. Il lui concéda pour sa baronnie le droit de basse justice, qui consistait à entendre et à juger les causes de seconde importance.

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