Читать книгу Le Guide du parieur aux courses. Contenant les combinaisons les plus favorables онлайн

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On engagea de nombreux paris.

On pariait deux contre un pour King-Pepin; c’est-à-dire que gagnant il rapportait un à ses partisans, et perdant il leur coûtait deux (voir page 35). Une foule de curieux, venus de Paris et de la province, étaient accourus à Fontainebleau pour assister à cette coursé. Toute la cour y fut présente. Le roi et la reine descendirent dans l’arène pour examiner de près le fameux cheval.

— Sire, dit le comte d’Artois, j’espère que Votre Majesté voudra bien parier pour King-Pepin, cela lui portera bonheur.

— Volontiers, répondit Louis XVI, je parie pour lui.

Lord Claremond, qui était présent, s’avança:

— Si Votre Majesté le permet, dit-il, je sollicite l’honneur de tenir son enjeu.

— J’en suis ravi, milord, j’espère que notre bien-aimé frère va nous faire gagner l’argent de l’Angleterre.

— Combien Votre Majesté veut-elle parier pour King-Pepin.

— Un écu de trois livres.

Tout le monde se mit à rire.

Le comte d’Artois rougit un peu, piqué de ce persifflage. Alors Marie-Antoinette le prit en pitié, et s’approchant de King-Pepin, elle daigna le caresser de ses augustes mains; puis comme le prince le maintenait par la bride, elle appuya ses lèvres sur le naseau du noble animal.

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