Читать книгу Le Guide du parieur aux courses. Contenant les combinaisons les plus favorables онлайн

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Ils craignaient que, grâce aux courses, nos chevaux ne devinssent égaux aux leurs, que par conséquent nous nous affranchissions du tribut onéreux que nous leur payions jusque là.

Mais, je le répète, à leur origine, les courses françaises n’étaient, à proprement parler, qu’un jeu, une distraction sans utilité réelle.

L’amour des fêtes, que professait Marie-Antoinette, ne contribua pas médiocrement à les encourager. La première course importante eut lieu le 10 novembre 1776, à Fontainebleau; son but était de distraire la reine. C’était une poule pour chevaux de tout âge.

Les concurrents furent:

Glow-Worm, au duc de Chartres, issu de l’illustre cheval anglais Eclipse.

King-Pepin. au comte d’Artois, cheval issu de Turf et Cygnect.

Barbary, au même, issu de Pangloss et de Ridelle.

Et Cadit au duc de Chartres.

Le comte avait fait secrètement acheter King-Pepin en Angleterre, au prix énorme alors de 1,700 livres (42,000 fr.) On avait gardé et entraîné ce cheval avec le plus grand mystère. On l’avait dérobé à tous les yeux; les amis intimes du prince avaient seuls été admis à le visiter. King-Pepin était un cheval excellent, aucun autre ne pouvait lui être comparé pour la rapidité des courses courtes, mais il ne pouvait fournir brillamment une longue carrière, il avait plus de vitesse que de fonds.

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