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Sous les meubles, partout, Élise chercha, fureta. Puis, dans les longs couloirs qui se croisaient devant toutes ces chambres de domestiques ou de locataires pauvres. Elle descendit ensuite six étages, alla voir jusque dans la rue, où picoraient les gros moineaux.

Elle remonta haletante, sans Pierrot. Sa mère se disposait à retourner chez Rosalie et paraissait mécontente.

— Ma fille, dit-elle avec quelque fermeté, songe qu’il est neuf heures, et que notre journée de travail n’est pas commencée. Tu sais que c’est le mois du terme, et que nous gagnons si juste que je n’aurai pas les moyens de t’envoyer un peu à la campagne, ce qui me crève le cœur. Quand il s’agit de secourir une pauvre voisine, c’est bon, mais gâcher son temps pour un oiseau!...

Élise était bien rarement reprise par cette mère si bonne, qui se fatiguait sans trêve et ne la laissait jamais travailler trop longtemps de suite. Restée seule, elle bouda quelque peu.

L’amour des mères, des meilleures, n’est pas toujours sans danger pour leurs enfants. Il fait prospérer en eux l’égoïsme comme une plante touffue, aux racines profondes.

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