Читать книгу Monter et dresser les chevaux : , remise en lumière par son élève. D'après la méthode de feu le comte de Lancosme-Brèves онлайн
2 страница из 8
Il faut le reconnaître, monter à cheval est une conséquence du métier des armes, mais non aujourd’hui une nécessité de premier ordre, de première éducation, de vocation.
D’ailleurs, l’école de Saumur n’est ouverte qu’à un très petit nombre d’élus, elle est égoïste, inutile aux autres jeunes citoyens qui, par la loi, seront appelés sous l’étendard, mais qui ne peuvent acquérir l’instruction préparatoire accordée tambour battant aux bataillons scolaires.
L’injustice est flagrante pour le pays, qui se flatte de principes égalitaires, et qui fait des largesses pour la prétendue instruction de tous.
Napoléon le Grand, ayant jugé les écoles d’équitation nécessaires à la jeunesse, qu’il voulait voir animée par des exercices relevés, avait eu l’intention d’en établir et de les placer, par décret de 1805, à Paris, Caen, Angers, Strasbourg, Lyon, Turin, Bruxelles, Toulouse, Rennes et Sienne: entraîné par la guerre, son projet n’a pu avoir de suite. Mais voilà que le héros de 1830, pour complaire aux polytechniciens et bourgeois, s’empresse de détruire la célèbre école de Versailles..... Napoléon III aurait bien voulu la rétablir lors de la formation de sa garde; mais tout enclin à donner des satisfactions aux révolutionnaires, il n’a jamais rien su finir royalement.