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Les choses étant dans cet état, avant de se remettre activement à solliciter la béatification du Saint, il fut fort sagement décidé, dans une réunion de savants ecclésiastiques, tenue au parloir de la Visitation de Paris en 1646, que la première mesure à prendre était de lever cet obstacle auquel on avait donné trop peu d’attention jusqu’alors. Le conseil fut suivi, et, sur la fin de cette même année, Mgr Charles-Auguste put écrire à tous les monastères de la Visitation les lignes suivantes, qui laissent plus qu’entrevoir ce qu’avait coûté l’obéissance:

«Nous avons ôté de son tombeau les cierges, les flambeaux, les images de vœux, les statues de cire et d’argent, les lampadaires et autres marques de vénération publique, mais particulière des peuples que leur piété nous avait remises en assez grand nombre, depuis le trépas de ce grand Serviteur de Dieu jusqu’à cette heure, et que la simplicité de notre zèle avait suspendues avec la tolérance de Rome. Nous n’y avons laissé que les simples ornements de l’architecture, encore à moitié gâtés, à cause du transport qu’il nous a fallu faire de ce précieux dépôt, en attendant que notre église soit achevée. Et nous conserverons cela, Dieu aidant, jusqu’au temps qu’on nous dira de le remettre. Ce n’est pas que ce pauvre peuple ne soit un peu étonné et affligé de ces dépouillements, dans la peine qu’il a d’en comprendre les raisons que la seule obéissance rend acceptables, et je m’imagine assez, mes très-chères Sœurs, que vos bons cœurs en auront aussi quelque atteinte.»

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