Читать книгу Chevaux de selle de chasse de course et d'attelage. Manuel complet de l'éleveur et du propriétaire de chevaux онлайн

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Ce ne fut cependant qu’à l’époque où les premiers étalons arabes furent introduits dans la grande Bretagne, que ce pays commença à marcher à grands pas vers la prospérité chevaline qu’il ne devait pas tarder à atteindre.

On considère généralement le Darley-Arabian comme le premier étalon arabe qu’ait possédé l’Angleterre; c’est dans tous les cas, le premier aux qualités duquel on rendit justice, et dont on s’efforça de tirer parti au point de vue de l’amélioration de la race.

Jacques Ier, Charles Ier et Olivier Cromwell introduisirent des chevaux arabes; White-Turc, que Jacques Ier avait payé 500 livres, somme énorme pour le temps; — Helmsley-Turc, appartenant à Georges Villers, duc de Buckingham; — et le barbe Morocco, firent connaître aux Anglais, longtemps avant l’arrivée du Darley-Arabian, le type des races orientales.

Sous le règne de la reine Anne, M. Darley, éleveur et turfiste distingué, songea à produire sur l’hippodrôme un échantillon des races orientales, qui depuis longtemps étaient oubliées en Angleterre. Il fit venir d’Alep un étalon bai-brun, qui était le type le plus complet des beautés de la race arabe. Le Darley-Arabian ne fut pas reçu comme il le méritait: un préjugé bizarre avait survécu en Angleterre à la disparition des chevaux d’Orient, et le nouvel étalon ne trouva pas de juments. Cette situation dura jusqu’à ce que les produits obtenus par M. Darley lui-même, quoique au moyen de juments inférieures, se produisissent sur le turf et donnassent raison aux rares défenseurs des races orientales.

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