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Gounod avait fait exécuter La marche funèbre d'une Marionnette; Reyer, sa belle ouverture de Sigurd; Saint-Saëns, La Danse macabre et une Rêverie orientale; Massenet, une Marche hongroise inédite. Guiraud, son Carnaval; Delibes, La valse lente de Sylvia et les pizzicati de Coppélia. Mlles Krauss et Denise Bloch avaient chanté: la première, le boléro des Vêpres siciliennes; la seconde, le brindisi de Lucrèce Borgia.

Mais tout le triomphe avait été pour Christine Daaé, qui s'était fait entendre d'abord dans quelques passages de Roméo et Juliette. C'était la première fois que la jeune artiste chantait cette oeuvre de Gounod, qui, du reste, n'avait pas encore été transportée à l'Opéra et que l'Opéra-Comique venait de reprendre longtemps après qu'elle eut été créée à l'ancien Théâtre-Lyrique par Mme Carvalho. Ah! il faut plaindre ceux qui n'ont point entendu Christine Daaé dans ce rôle de Juliette, qui n'ont point connu sa grâce naïve, qui n'ont point tressailli aux accents de sa voix séraphique, qui n'ont point senti s'envoler leur âme avec son âme au-dessus des tombeaux des amants de Vérone: «Seigneur! Seigneur! Seigneur! pardonnez-nous!»

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