Читать книгу La vallée du Giffre онлайн

9 страница из 13

Et c’est de la vallée du Giffre que l’ascension est la plus recommandable sous tous les rapports. Elle se faisait d’abord par les autres versants, vers l’orient et le midi: la Vallorcine, Couterey et le Bérard, ou Servoz (sur l’Arve entre Sallanches et Chamounix), les chalets de Villy et le col de Salenton.

L’itinéraire par Sixt et la vallée des Fonds est bien préférable et l’est devenu plus encore depuis que l’accès du Haut-Giffre se trouve facilité, grâce à l’installation d’une voie rapide qui relie Samoëns à Genève.

Le premier guide du voyageur en Suisse, le vieil Ebel, publié en 1810, a déjà cette note caractéristique, concernant le Buet:

«C’est sur la cime du Buet que l’on voit tout ce que le Mont-Blanc a de grand et d’admirable. C’est aussi de là que l’on a, pour la première fois, mesuré avec exactitude le point le plus élevé de l’ancien monde. Rien de plus sublîme que le spectacle dont on jouit sur le Buet. La vue s’étend à l’est sur tout le Valais jusqu’au Saint-Gothard et à l’ouest sur une multitude de montagnes et de vallées de la Savoie jusque dans le Dauphiné. On distingue, en outre, le lac d’Annecy, ainsi que plusieurs parties de Genève et de la grande vallée qui borne le Jura.»

Правообладателям