Читать книгу Traité complet des haras, et moyens d'améliorer et de multiplier les chevaux en France. Suivi de plusieurs mémoires couronnés par la société centrale et royale d'agriculture онлайн

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Ils ne doivent point oublier que les poulains tiennent souvent plus de leurs ascendans que de leurs procréateurs. Qu’ils ne soient donc pas surpris que le fruit des combinaisons les mieux réfléchies échappe quelquefois aux calculs et aux espérances auxquels ils se sont livrés, parce que l’influence maternelle, qui dérive d’une source impure, a exercé trop de prépondérance. Ils doivent bien plus redouter ce désappointement, lorsqu’ils conduisent leurs jumens à des étalons particuliers, puisque ces chevaux ne, sont trop souvent issus que de mères communes, à peine perfectionnées par un premier croisement, et que leurs poulains ont alors à lutter contre la double influence de leurs ascendans paternels et maternels.

On a dit, et on a eu raison de le dire, que les chevaux de sang, quoique défectueux, procréaient des enfans supérieurs à ceux des étalons dont la noblesse ne datait que d’un ou deux croisemens, quoique leur conformation fût infiniment plus belle. Les enfans des premiers s’améliorent avec l’âge, tandis que les autres perdent en se développant les caractères de race dont l’empreinte fugitive n’a pas été gravée par le temps.

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