Читать книгу Traité complet des haras, et moyens d'améliorer et de multiplier les chevaux en France. Suivi de plusieurs mémoires couronnés par la société centrale et royale d'agriculture онлайн

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Dans les stations de monte, ils s’attachent aux étalons qui n’ont pas de différences trop tranchées avec leurs jumens. S’il y a trop d’inégalité dans leur taille comparative, dans leur volume, dans leur configuration, il n’en peut résulter que des productions décousues, sans nerf et sans vigueur.

En général, les étalons qui méritent la préférence sont ceux dont l’ensemble annonce le plus de force et de légèreté. Des jambes larges et tendineuses, des muscles fortement dessinés, des cuisses nourries, une croupe longue et carrée, un corps cylindrique, des épaules dont la surface offre de grandes dimensions, des avant-bras charnus, sont des indices assurés de leur vigueur. Il vaut mieux qu’un étalon pèche par excès de force que par une finesse extrême; mais il ne faut pas que ses proportions contrastent trop fortement avec celles de la race indigène, et ses formes doivent avoir de l’identité, de l’analogie, avec celles des jumens dont il doit améliorer les produits.

De la bonté des appareillemens naît donc l’amélioration des races que nous cherchons à perfectionner, puisque les animaux, comme l’homme, transmettent à leurs descendans les qualités et les vices dont ils sont imbus.

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