Читать книгу Traité complet des haras, et moyens d'améliorer et de multiplier les chevaux en France. Suivi de plusieurs mémoires couronnés par la société centrale et royale d'agriculture онлайн
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La transmission héréditaire des maladies et des vices de caractère devient plus sensible à mesure que les étalons et les jumens vieillissent. Avec l’âge les principes de la vie s’éteignent et les défauts prédominent.
Tous nos animaux domestiques sont soumis aux mêmes lois que l’espèce chevaline. Les bœufs, les’cochons, les bêtes à cornes, les ânes, ces compagnons du pauvre dont ils partagent les travaux, les oiseaux de nos basses-cours qui sont la joie de nos ménagères, s’améliorent également par des appareillemens bien entendus.
C’est toujours en consacrant à la reproduction les individus les plus beaux de chaque espèce et de chaque sexe, et en leur accordant les alimens qui conviennent le mieux à leur constitution, que nous parviendrons à accroître leur masse, à augmenter la somme de leurs forces, à affiner leur laine et à rendre leur chair plus agréable et plus nourrissante.
Les Anglais, que nous devons souvent prendre pour modèles dans tout ce qui tient à l’industrie et à l’agriculture, ont poussé la science des appareillemens jusqu’au point d’accroître d’une manière spéciale, dans les animaux destinés à la boucherie, le volume et la qualité des parties qui sont le plus recherchées pour la table. Ils sont parvenus à leur procurer cet excès de nutrition particulière, en accouplant sans cesse les animaux de chaque sexe chez lesquels ces régions du corps avaient le plus d’exubérance.