Читать книгу Traité complet des haras, et moyens d'améliorer et de multiplier les chevaux en France. Suivi de plusieurs mémoires couronnés par la société centrale et royale d'agriculture онлайн

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L’eau blanchie avec la farine d’orge et légèrement nitrée, le foin donné en petite quantité et stratifié avec la paille de froment fine et tendre, des lavemens mucilagineux, de mauves, de laitues, de graines de lin, etc., rendus plus tempérans par l’addition d’une cuillerée de vinaigre, la promenade matin et soir, les bains, le séjour dans une écurie isolée et dont les volets sont fermés, pour qu’il y règne le calme le plus complet; la proscription la plus absolue de l’avoine et de tout autre grain échauffant, sont les seuls moyens hygiéniques et médicinaux auxquels il faille avoir recours. La mise au vert à l’écurie, en faisant couper l’herbe dans un pré frais, sans être humide, ne peut être alors que très-avantageuse. On est par fois obligé de le prescrire, parce que le jeune étalon rejette avec opiniâtreté le foin allié avec la paille de froment et tous les alimens secs, fibreux et farineux, de quelque espèce qu’ils soient.

Sous l’influence de ce régime anti-phlogistique, les sens de l’étalon s’émoussent, son sang brûlé par ses désirs se charge d’une plus grande quantité de véhicule; il circule avec plus d’aisance dans ses canaux; la rigidité, la tension extrême des fibres diminue, l’irritation s’apaise et la santé reprend son rithme habituel et normal; on revient alors peu à peu à son régime ordinaire.

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