Читать книгу Traité complet des haras, et moyens d'améliorer et de multiplier les chevaux en France. Suivi de plusieurs mémoires couronnés par la société centrale et royale d'agriculture онлайн

7 страница из 189

Le but de ces deux établissemens était la remonte des écuries et des manèges du Roi.

Lorsque le revenu des terres de ces deux haras ne suffisait pas à leur entretien, le Roi y suppléait de son trésor royal et quelquefois des fonds de l’écurie, mais jamais des fonds affectés aux haras des provinces. Les comptes des écuries le prouvent évidemment; ils ne se sont jamais écartés de ce qui leur était ordonné par les lettres-patentes du 20 février 1764, enregistrées à la chambre des comptes le 19 mars suivant. Ils rendaient compte à cette chambre des recettes et dépenses relatives à l’administration des haras des provinces, par un chapitre distinct et séparé des autres dépenses relatives aux écuries des haras du Roi.

L’entretien des haras du Roi n’a jamais rien coûté aux deux provinces dans lesquelles ils existaient, pas même l’achat des terres sur lesquelles ils ont été établis. Les lettres-patentes qui en ont ordonné l’acquisition en sont la preuve irréfragable.

Les haras des provinces étaient sous la direction de M. le duc de Polignac, qui était en même temps chargé du service général des postes et messageries. Ils formaient une administration séparée qui n’avait rien de commun avec celle des haras particuliers du Roi, destinés à la remonte de ses manèges et de ses écuries.

Правообладателям