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Il y avait des hommes libres, métayers ou fermiers, qui louaient des terres, par un contrat de fermage ou de métayage, comme de nos jours.

Il y avait aussi des hommes libres, ouvriers agricoles, qui louaient, à la journée, le travail de leurs bras.

Les paysans formaient, autour de la paroisse, des communautés rurales. Ces associations entraient assez souvent en conflit avec les seigneurs, au sujet des droits domaniaux par exemple.

Le paysan menait une vie fort rude: nulle délicatesse ni dans l’alimentation, ni dans le logement, ni dans l’habille ment. Toutefois, quelques paysans s’enrichissaient et mariaient leur fille à un chevalier pauvre. Son rang social s’élevait. La population de la France était de 22 millions d’habitants, celle de Surgères pouvait être de 500 à 600 individus; à la fin du XVIIIe siècle, elle était de 1.300 à 1.500.

Au cours du XIIIe siècle, eurent lieu le défrichement de nombreuses forêts. La région surgérienne était très boisée.

Le paysan employait un matériel agricole sensiblement le même que celui de 1850. Il utilisait les engrais. Le régime cultural était intelligemment dirigé. Le rendement du blé était le même que celui du XIXe siècle. Le bétail était considérable, les prairies étaient naturelles et étendues. Surgères, centre commercial, facilitait la vente de ce bétail. La prospérité régnait dans les campagnes. Encore quelques années et s’ouvrira la guerre de Cent Ans avec les Anglais; la situation changera. La réquisition des hommes d’armes les combats, le passage successif dans les deux camps du pays, empêcheront le paysan de produire autant et lui enlèveront la paix nécessaire à la prospérité rurale.

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