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Pour se nourrir, l’ouvrier du XIIIe siècle ne dépensait qu’un tiers de son gain. Le pain valait 20 centimes la livre. Le vin de 5 à 20 centimes le litre; la viande de 15 à 3o centimes la livre, les œufs et les légumes beaucoup moins qu’avant la guerre. Le linge et les vêtements étaient chers. Par contre, une famille ouvrière se logeait pour 3o et 50 francs par an.

Dans la cité, les familles étaient stables. Leur vie était régulière. On se prêtait mutuellement aide. Les relations sociales étaient empreintes d’un grand esprit de fraternité. Toutefois, l’ouvrier demeurait brutal et un peu grossier: les querelles de buveurs, les disputes de jeux, les rivalités de métiers se terminaient par des rixes violentes. L’ivrognerie sévissait. La passion du jeu; celui des boules ou du jeu de paume était cause de dépenses exagérées. Le commerce et les arts se développaient et l’artisan en profitait et en abusait.

La situation du paysan était inférieure à celle de l’ouvrier.

Le paysan était attaché à la terre qu’il cultivait. Il devait à des dates fixes des impôts appelés: péages, corvées, service militaire, etc... Il était libre de disposer de son bien, de le léguer, de se marier, d’ester en justice.

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