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Jusqu’à Hugues Capet, les nobles n’ajoutaient rien à leur nom patronymique. Plus tard, pour se distinguer les uns des autres, ils firent suivre leur signature du nom des terres qu’ils possédaient; quelques-uns même de leur sobriquet, dit Vialart.
Les Maingot apposèrent leurs signatures sur les chartes aussitôt après les ducs d’Aquitaine, les comtes de Poitou, leurs suzerains. Ils prirent rang parmi les premières et plus anciennes maisons de France. Messire Vialart, prêtre, prieur de Montournais en Poitou, qui écrivit l’histoire généalogique de la maison de Surgères en Poitou en 1717, dit qu’il «y a peu de maisons en France, quelques anciennes et illustres qu’elles soient, qui puissent apporter de plus anciens titres.» Il ajoute: «de l’antiquité des noms des Maëngot de Surgères, il ne faut pas attendre des preuves écrites, mêmes les maisons souveraines ne les ont pas; elles n’ont pour ressources que les documents conservés, les chartes.»
On suppose qu’à la fin du Xe siècle un Maingot acquit de son parent, le comte de Poitou, le «castrum surgeriacum » et la partie des terres, situées autour du château fort, qui restaient libres, depuis la donation faite par Guillaume de Poitou du prieuré de Saint-Gilles, à l’abbaye de Maillezais.