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Il y avait aussi une étoffe appelée dreuillet et avec laquelle on faisait des robes.

Aujourd’hui le contact des villes a amené toute une transformation: les vêtements de cadis ont été remplacés par des étoffes plus nouvelles avec une coupe plus seyante; les jolis bonnets de nos paysannes ont fait place à des chapeaux multiformes et la chaussure fine a fait disparaître les souliers ferrés d’autrefois.

Il est cependant un long manteau de drap noir, à capuchon et appelé cape, que les femmes portent encore aux champs, l’hiver, pendant le deuil, aux enterrements et aux services funèbres et qui résiste aux assauts de la mode.

Citons aussi le devanteau (tablier) et la kisnotte (coiffure d’été).

Eclairage.

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Pour s’éclairer, nos ancêtres avaient une lampe à huile appelée chareuil ou chaleuil, mais plus souvent des chandelles de résine faites par la ménagère et supportées par une yoube placée dans la cheminée.

Cependant on se servait aussi de chandelles de suif faites avec le suif des moutons tués pendant les vendanges. Mais, vu leur petit nombre, on ne les employait que le plus rarement possible, pour que la provision dure longtemps, afin d’en acheter peu, car elles coûtaient de 1 fr. à 1 fr. 20 la livre.

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