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Félix fait son ouvrage et ne chôme pas en route comme beaucoup de ses camarades. Il sent toute la gravité de ses fonctions.
Maintenant il revient au bureau, son petit sac vide se balançant à son côté. Il passe dans une rue peu fréquentée, entre Passy et Auteuil. Là, chaque maison a son jardin, où les lilas et les arbres fruitiers sont tout en fleurs.
En longeant un mur peu élevé, que dépassent des branches de pommiers et de cerisiers, l’envie prend à Félix dé lâcher un peu son oiseau pour voir ce que Pierrot pourrait bien entreprendre.
Il commence par le poser sur son doigt pour lui donner le temps de se reconnaître et de s’accoutumer au grand jour. Il répond en sifflotant aux piou-piou du moineau.
Mais, aïe! qui vient là-bas, se dandinant tout débraillé, le chapeau mou de côté ? —C’est François!
Félix le connaît bien; ils habitent la même maison, ses parents, les Leroux, en bas, les Marcelin en haut. C’est le dernier garçon que Félix aurait voulu rencontrer, seul à seul, dans une rue écartée.