Читать книгу Mademoiselle Figaro : indiscrétions d'une Parisienne онлайн

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–Vous êtes bien las, et vous voilà déjà parti pour la chasse, cher Hugues. Pour combien de jours?

–Oh! pour trois ou quatre jours seulement. Je serai ici vendredi soir ou samedi matin.

–Vendredi soir! pourquoi pas dire demain, alors.

–Tiens, c’est vrai; c’est jeudi aujourd’hui. Diable! cela ne fait pas mon compte. J’ai promis de donner trois jours, au moins, à mon cousin de Vertval.

–Et pourquoi ne lui tiendriez-vous pas parole? Au lieu de revenir samedi matin, restez jusqu’à dimanche.

–Je pourrais trouver excessive la facilité avec laquelle vous m’octroyez un congé plus long que je ne le demande, mais je suis bon prince, et ne m’en formaliserai pas. Je serai de retour samedi matin, au plus tard.

La comtesse baissa ses beaux yeux bleus, et tortilla fiévreusement la cordelière de son peignoir.

–Mais, qu’avez-vous donc, Clotilde, reprit le comte, en prenant gentiment les mains de sa femme entre ses mains gantées?–Vous êtes pâlie par les veillées;–un peu fiévreuse même, ajouta-t-il après avoir retiré un gant. Voulez-vous que je reste avec vous? dites, le désirez-vous?

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