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C’était surtout le matin, au point du jour, qu’il était dur d’être réveillée par ses cris impatients. Bien des petites filles l’auraient relégué dans une chambre écartée où, ne l’entendant pas, elles l’auraient oublié et peut-être laissé mourir de faim. Mais notre Fanchette n’agissait pas ainsi. Jamais elle n’était de mauvaise humeur contre son cher Cuicui, et elle l’aimait et le soignait comme s’il avait été son enfant; aussi la petite bête ne tarda pas à la connaître très-bien et à la suivre partout comme un petit chien. Quand elle s’asseyait, Cuicui sautait sur ses genoux, puis grimpait le long de son bras jusque sur son épaule; là il s’établissait, se couchait, lissait ses petites plumes, et quelquefois picotait avec son joli petit bec les cheveux ou l’oreille de sa jeune maîtresse.
Un jour la tante Adélaïde vint proposer à Fanchette et à ses parents d’aller faire une partie à la fête des Loges, dans la forêt de Saint-Germain.
«Nous partirons demain après le déjeu ner, disait-elle; nous dînerons la en plein air, et nous ne reviendrons que pour nous coucher.