Читать книгу Le prince Lucien Bonaparte et sa famille онлайн
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«abandon et cette grâce native que donnent l’air et le
«ciel du Midi. Son regard était bienveillant, son sourire
«doux.» Lucien l’adorait, et elle méritait son amour, car l’aimable jeune femme, dont malheureusement l’éducation avait été complétement négligée, et qui ne put signer l’acte de son mariage, ne sachant pas écrire, tenta l’impossible pour s’élever jusqu’à son mari. «Elle avait
«tout fait pour s’instruire, et l’on a d’elle des lettres bien
«tournées, pleines de cœur, très femme», dit M. Frédéric Masson dans l’étude dont nous avons parlé. «C’était
«maintenant, cette fille de l’aubergiste de Saint-Maximin,
«une des élégantes de Paris, sachant au mieux ce
«qui lui seyait, faisant fort bien les honneurs d’un salon
«où tout le monde s’empressait de paraître et où, un an
«plus tard, le premier Consul ne dédaignait pas de se
«rencontrer avec madame Récamier et l’élite de la société
«nouvelle.»
Elle mourut le 4 floréal an VIII (14 mai 1800). Lucien fut en proie à un véritable désespoir.