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Aussi se fit-il remarquer aux Cinq-Cents comme le plus ardent et le plus éloquent avocat des causes généreuses: il parla en faveur de la liberté de conscience, appela la sollicitude nationale sur les veuves et les enfants des défenseurs de la patrie, combattit avec une extrême vigueur le rétablissement projeté de l’impôt sur le sel et sur les objets de première nécessité, et signala avec véhémence les scandales et les prévarications des détenteurs de la fortune publique, des dilapidateurs si nombreux dans les services de l’armée.

Voici, du reste, comment il raconte lui-même, dans ses Mémoires, ses débuts et les événements successifs qui déterminèrent son opposition au Directoire :

«Je passai les premiers mois sans prendre dans le

«Conseil une couleur décidée. Animé d’un républicanisme

«sincère, je croyais devoir garder mon indépendance

«individuelle entre les différents partis. N’osant

«pas aborder cette redoutable tribune, quelque bonne

«envie que j’en eusse, j’écoutais attentivement et je me

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