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Et Masséna envoyait en même temps cette laconique dépêche:

«Souwarow arrive: il attaque mon aile droite; il compte sur l’armée que j’ai vaincue; je vais le vaincre.»

Et il fit comme il l’avait promis.

En effet, Souwarow, après avoir franchi le Saint-Gothard avec vingt mille soldats, descend dans la plaine, où il espère trouver les Austro-Russes; c’est Masséna qu’il trouve à leur place, qui le met en déroute et le poursuit l’épée dans les reins.

Le même jour, une dépêche d’Égypte, de Bonaparte, datée du 10 thermidor (28 juillet 1799), apprenait la victoire d’Aboukir et l’anéantissement de l’armée turque, forte de 20,000 hommes.

Le 21 vendémiaire (12 octobre 1799), une nouvelle arriva à Paris, qui, en quelques instants, mit la ville entière en émoi:

«Bonaparte est en France! il a débarqué à Fréjus; il arrive!»

Le soir, à tous les théâtres, cette nouvelle fut proclamée et accueillie par les plus vives acclamations.

Dans les deux Conseils, lorsque fut lue la nouvelle, au nom de Bonaparte, des cris de joie interrompirent la lecture, et tout le monde se leva spontanément, comme frappé d’une étincelle électrique.

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