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CHARLES MARIE BONAPARTE


«Ah! dit un jour Sieyès à Lucien, nous n’avons donc pas une épée pour nous? Ah! que votre frère n’est-il ici!»

«L’an VII de la République», lit-on dans les mémoires déjà cités, «avait fini sous de tristes auspices. Les Anglo« Russes en Hollande, les Austro-Russes en Italie, pressaient

«nos armées. Chaque jour nous apportait un

«nouveau revers, et nos adversaires, tournant ces défaites

«contre le Directoire, menaçaient ouvertement de le

«renverser.»

L’an VIII s’ouvrit heureusement sous des auspices plus favorables. Nos soldats venaient de reprendre l’offensive et avaient culbuté l’armée anglo-russe à Berghen, tuant ou blessant 3,000 hommes, faisant i,5oo prisonniers, prenant 5 drapeaux et 20 pièces de canon.

Quelques jours après, nouveaux messages de victoire. Masséna avait passé la Limmat et livré la bataille de Zurich; les armées coalisées, détruites et dispersées; le général en chef tué ; magasins, canons, armes, bagages, caisse militaire, tout était tombé en notre pouvoir; vingt-cinq mille tués ou prisonniers ennemis.

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