Читать книгу L'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon: 1700-1900. Le deuxième Centenaire de L'Académie онлайн

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On a dit ailleurs quelle large part l’Académie de Lyon a prise à l’érection de la statue d’Ampère qui orne une de nos places, et aux hommages officiels qui lui ont été rendus en 1889.

III

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Vers cette époque, l’Académie, outre ces illustrations dans les sciences, compta dans les arts industriels des hommes remarquablement distingués, tel fut J.-M. RAYMOND (1766-1837) qui rendit à l’industrie de notre ville les plus grands services. Il avait d’abord fondé un établissement pour le blanchiment des toiles; puis il dirigea comme inspecteur général la fabrication des poudres et salpêtres; nommé répétiteur de chimie à l’Ecole polytechnique, il fut ensuite appelé à la chaire de chimie appliquée qu’on venait de fonder à Lyon.

En 1810, Napoléon voulut remplacer l’indigo dans la teinture en bleu et fondait un prix de 50.000 francs pour encourager cette étude; en trois ans, Raymond parvint à donner à la soie une couleur égale et aussi brillante, beaucoup plus belle et plus solide qu’avec l’indigo. Il gagna le prix, mais ne toucha que 8000 francs. Ce fut le bleu Raymond pour lequel il employa le nitrate de fer au lieu de sulfate.

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