Читать книгу L'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon: 1700-1900. Le deuxième Centenaire de L'Académie онлайн

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M. GOBIN (1887) a fourni à l’Académie un grand nombre de travaux professionnels.

M. DE SPARRE (1890) a présenté à la Compagnie de remarquables études sur la balistique, sur le mouvement des projectiles oblongs autour de leur centre de gravité et sur les conditions de stabilité de ces projectiles.

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Après cette rapide revue des individualités dont la gloire se reflète sur l’Académie, nous avons à examiner les questions générales dont cette collectivité eut à s’occuper, les concours qui furent ouverts ou les inventions qui furent patronnées par elle: nous aurons aussi l’occasion de rappeler les choses d’intérêt général auquel la Compagnie n’a cessé d’attacher toute sa sollicitude.

Pendant le cours du XVIIIe siècle, les moulins étaient fort gênés par la gelée en hiver, et la mouture du blé en souffrait; la question de parer à ce chômage fut longtemps proposée à l’attention de l’Académie après étude, on ne trouva comme solution que des moulins à chevaux.

Mais la question qui fit le plus de bruit fut celle des aérostats, en 1784: Montgolfier aîné vint à l’Académie exposer sa découverte; on l’associa à la Compagnie et on nomma une Commission pour assister à la grande expérience du ballon aérostatique et dresser un procès-verbal de l’essai. L’intendant de Flesselle, qui assista à la séance, promit 1200 francs à décerner au jugement de l’Académie, à l’auteur qui indiquerait le meilleur moyen de diriger cette machine. Le 13 janvier 1784 se tint une séance à laquelle assistent Montgolfier, de Saussure, Pilâtre, le prince de Ligne, de Dampierre, Boissy d’Anglas; puis, après le voyage, le 20 janvier, réception des voyageurs; l’enthousiasme fut extrême. Le 4 juin 1784, deuxième expédition du comte de Laurencin, de Mme Tible et du roi de Suède.

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