Читать книгу Cheval de guerre tel qu'il nous le faut онлайн
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L’ordre dans lequel vous avez présenté les questions m’a paru servir à merveille vos démonstrations; et, c’est ainsi que vous m’avez appris beaucoup de choses, notamment sur les Haras.
C’est avec à-propos que vous indiquez dans votre premier chapitre combien l’opinion publique se détache fâcheusement, tous les jours un peu plus, des questions chevalines et des hommes de cheval; la presse spéculative, celle qui fait des affaires à tout prix, est la grande coupable.
L’enthousiasme des rédacteurs spéciaux est commandé par la réclame, et le grand public, la foule, dont le goût et le jugement ont besoin d’être dirigés, se laisse niaisement conduire et acclame des sports abrutissants et cruels. D’ailleurs, sur ce point de «l’opinion des masses» toujours invoquée pour sanctionner les erreurs ou les sottises, je me trouve volontiers d’accord avec ceux qui pensent que la masse généralement ignorante et brute se distingue aussi pour son mauvais goût sous toutes les latitudes.
Il est très vrai, comme vous le dites, que si la culture du cheval était encouragée d’autre manière, elle augmenterait progressivement les revenus de la France. Et si l’on se rendait bien compte de la différence qu’il y a au point de vue économique et social, entre «l’homme de cheval» et le chauffeur, ce n’est certes pas ce dernier qui serait acclamé.