Читать книгу Cheval de guerre tel qu'il nous le faut онлайн

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J’ajoute qu’il me plairait assez qu’on voulût bien prendre ici le mot social dans le sens de sociabilité. En effet, le savoir-vivre et le respect des autres disparaissent peu à peu de nos mœurs. Si nous nous étions permis, nous, les hommes de cheval, de nous asseoir auprès des femmes, poussiéreux, transpirants, bottés, éperonnés, on nous eût qualifiés de mal appris. Aujourd’hui, non seulement dans les lieux publics élégants, mais aussi dans les maisons particulières, on a pour voisins des couples en sueur, empuantés de pétrole, et jargonnant records ou pneus. Les habitués d’hippodromes, au langage d’ordinaire assommant, peuvent ne plus se gêner désormais; l’homme et la femme auto nous les ont rendus supportables.

Ensuite, vous avez parlé du cheval galopeur avec un grand bon sens, et l’organisation des haras vous a fourni matière à un chapitre des plus instructifs.

Me voici maintenant, au cours de ma lecture attentive de vos pages utiles, devant la question des dépôts de transition, et je me trouve un peu en désaccord avec vous, car, depuis des années, j’emploie tous mes efforts d’écrivain à lutter contre l’élevage par l’Etat, et à réclamer une importante surélévation des prix d’achat. Puis-je me flatter d’avoir contribué à faire admettre cette doctrine? Peut-être, puisque déjà des prix méilleurs sont offerts aux éleveurs qui n’attendent, disent-ils, qu’un nouveau pas pour faire lé demi-sang sérieux.

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