Читать книгу Cheval de guerre tel qu'il nous le faut онлайн
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Les races primitives qui ont peuplé notre pays tenaient le cheval en haute estime, à l’exemple des Grecs et des Troyens qui le considéraient comme un animal noble entre tous, l’entouraient de soins particuliers et le harnachaient avec recherche. Le Franc, monté sur son coursier à tous crins, poursuivait à travers les immenses forêts le cerf et le sanglier, chaises à courre merveilleuses dont celles de nos jours ne peuvent donner l’idée.
Nos meilleurs écrivains ont célébré le cheval; il a tenté le ciseau et le pinceau de nos plus célèbres artistes, et lorsqu’on a lu la magnifique page d’Henri Lavedan, intitulée «Symphonie du Cheval», où il confesse qu’il a toujours eu pour ce noble animal un vaste et profond amour, on se sent véritablement ému, transporté, émerveillé, et c’est en lisant ces lignes vibrantes, toutes pleines de majestueuses et superbes pensées, que l’homme de cheval tressaille d’orgueil et se sent quelque chose.
«Mon royaume pour un cheval», disait Boabdil! Seuls, peuvent le comprendre ceux qui sont passés par toutes les émotions d’un dressage, et qui ont appliqué toute leur adresse, toutes leurs forces intelligentes à le mener à bien.