Читать книгу Cheval de guerre tel qu'il nous le faut онлайн
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Ecoutez ce que dit, à propos des courses, P. Geruzez, dont la compétence en pareille matière n’est pas à suspecter: «Aujourd’hui, la course est encouragée, favorisée, non pas à cause du cheval dont tout le monde se moque comme un poisson d’une pomme, mais à cause du jeu qui est installé à côté d’elle. On cherche des prétextes à paris, on parie au galop, on parie au trot, on pariera incessamment au pas, à qui ira le plus lentement (ainsi d’ailleurs que cela se fait déjà sur le vélodrome); l’important est de parier; le cheval de course n’existe plus pour le public qui ne connaît que le cheval de jeu».
Paul Geruzez est absolument dans le vrai; aussi serait-il grand temps qu’on cherchât à combattre cette stupide passion du jeu, actuellement encouragée par l’Etat sous le nom de pari mutuel, et qu’on devrait appeler plus proprement «Ruine mutuelle», car seul l’Etat y trouve son compte.
Il serait à désirer qu’un journal de quelque valeur prît en main les intérêts du cheval, en y intéressant agréablement ses lecteurs par des articles où la science équestre serait unie à la fantaisie de l’actualité.