Читать книгу Cheval de guerre tel qu'il nous le faut онлайн

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La question chevaline intéresse donc plus que jamais les masses de tous les pays du monde, et elle les intéressera tant que les nations civilisées entretiendront des armées sur le pied de guerre, c’est-à-dire probablement toujours.

Ce n’est pas à la France de laisser péricliter l’équitation quand elle doit être si fière de la pléiade d’écuyers hors ligne qu’elle a produits de tout temps, des Chefs d’école incontestés comme Pluvinel, de la Guérinière, de Rohan, d’Abzac, d’Auvergne, d’Aure, Rousselet, Duthil, Baucher, Pellier père et fils, et lç capitaine Raabe, digne élève de Baucher, etc., etc... pour ne citer que ceux-là.

L’école de Saumur n’est-elle pas une des gloires de notre beau pays! N’est-ce pas de cet institut hippique incomparable que sortent nos brillants officiers de Cavalerie dont l’éloge n’est plus à faire, et qui sont appelés à devenir, pour la plupart, d’habiles manœuvriers, d’excellents généraux.

Ne serait-ce que par reconnaissance pour cette Ecole qui nous a formés, nous devons lui consacrer ici quelques lignes, d’autant mieux qu’elle a joué un grand rôle et occupé toujours une fort belle place dans l’histoire de notre équitation militaire.

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