Читать книгу Cheval de guerre tel qu'il nous le faut онлайн

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Quoiqu’il en soit, Baucher fut un homme de grande valeur, un écuyer de haute école absolument hors ligne, jouissant d’une finesse, d’un tact et d’un sentiment du cheval tout à fait exceptionnels. Il a obtenu des résultats de dressage vraiment surprenants sur des chevaux tels que Capitaine, Topaze, Robert de Normandie, Partisan, Neptune et Buridan, dont les noms sont passés à la postérité.

L’école de Baucher et celle du comte d’Aure ont longtemps divisé les hommes de cheval, et elles les divisent encore de nos jours. Cependant, il faut reconnaître que c’est la méthode enseignée par le Comte d’Aure qui a prévalu, comme étant mieux appropriée aux besoins de l’équitation moderne en France.

Le second Empire fut très favorable à la Cavalerie qui en accueillit le rétablissement avec enthousiasme: c’est ce qui fit dire à Victor Hugo, dans son histoire d’un crime: «La Cavalerie avait eu du poulet, l’Infanterie n’avait reçu que du veau!» L’Empereur contribua plus que personne à développer le goût des beaux chevaux, bien soignés et bien harnachés; ses écuries ont été citées comme des merveilles de bonne tenue, aussi eut-il l’Ecole de Saumur en grande sympathie.

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