Читать книгу Cheval de guerre tel qu'il nous le faut онлайн
7 страница из 25
Mais, jusqu’à présent, les feuilles quotidiennes, quelques-unes fort intéressantes et traitant avec autorité et un véritable intérêt toutes ces questions au goût du jour, ont fait une part trop minime, nous osons même dire presque nulle, au véritable sport hippique, négligeant ainsi un public choisi qui forme, il est vrai, une minorité, mais une minorité intéressante et non négligeable qui se rapproche beaucoup, sous bien des rapports, du public de l’automobilisme dont les coûteux essais n’ont guère intéressé, jusqu’à ce jour, que les classes aisées de notre Société moderne.
Sans contredit, l’homme de cheval est abandonné, complètement laissé de côté dans les publications quotidiennes; on ne pense pas à lui; on semble oublier qu’il existe et que le plus beau sport du monde a toujours été en honneur dans l’élite de la nation française; on ne paraît pas s’apercevoir qu’il y a un abîme entre le banal parieur des hippodromes et le véritable admirateur du cheval.
Les autres sports sont nés d’hier; l’équitation est vieille comme le monde. Plus de 440 ans avant Jésus-Christ, Xénophon qui fut un des grands capitaines de Cavalerie de l’antiquité, en même temps qu’un grand écrivain et éminent philosophe a fait sur l’équitation, le dressage et l’achat du cheval de guerre, un admirable traité savamment traduit par M. Eugène Talbot, qu’il est toujours intéressant de consulter.