Читать книгу Mercados del lujo, mercados del arte. El gusto de las elites mediterráneas en los siglos CIV y XV онлайн

51 страница из 265

Le premier poste de dépense est la maison qui permet aux élites d’afficher leur réussite et leurs prétentions. L’hôtel du marchand Pierre del Fau, construit à partir de 1495, s’ouvre sur une porte surmontée d’un arc en accolade dont les moulures encadrent le monogramme du Christ. Elle donne sur un couloir voûté d’ogives, longeant l’ouvroir et la boutique, et menantà la cour intérieure bordée de quatre corps de logis. Une tourelle hexagonale abrite l’escalier, sa porte est surmontée du monogramme familial et d’une niche où se trouvait une statue aujourd’hui disparue. Au sommet, la tour se termine par une voûte dont les six arêtes retombent sur un pilier formant une étoile. L’escalier à vis donne sur la «mirande», une terrasse où l’on prenait le frais l’été.ssss1 Nombre d’hôtels toulousains, nobles ou bourgeois, adoptent cette présence d’une tour d’escalier et d’une mirande qui devient presque la signature de l’architecture locale. La tour évoque une aspiration certaine à un mode de vie aristocratique tandis que la mirande permet de voir et d’être vu.

Правообладателям