Читать книгу Traité complet des haras, et moyens d'améliorer et de multiplier les chevaux en France. Suivi de plusieurs mémoires couronnés par la société centrale et royale d'agriculture онлайн

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Quelques propriétaires mêlent du froment, des féverolles, du chenevis à l’avoine qu’ils donnent à leurs étalons particuliers. Ce mélange est plus nuisible qu’avantageux. Il y en a qui arrosent l’avoine avec du vin, de l’eau-de-vie qui tient du poivre en dissolution: cette pratique ne saurait être trop condamnée. Tout ce qui exalte le tempérament de l’étalon, tout ce qui exerce une impression trop active sur ses organes générateurs, loin de favoriser la fécondation, s’oppose à son accomplissement; un régime sain et substantiel est le meilleur aphrodisiaque que l’on puisse employer Suivons les voies que la nature nous indique et ne nous écartons pas des lois qu’elle nous a tracées.

Le vert donné aux étalons, lorsqu’ils peuvent le prendre en liberté en errant dans la prairie, est quelquefois le meilleur régime à prescrire aux chevaux dont les facultés prolifiques ont peu d’activité ; elles sont presque toujours enchaînées par une irritation chronique. Le département de la Vendée nous en fournit plusieurs exemples remarquables. Ses marais desséchés ont été convertis en prairies fécondes qui sont divisées par compartimens et séparées par des canaux dans lesquels coulent les eaux surabondantes auxquelles on a ménagé de larges issues.

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