Читать книгу Traité complet des haras, et moyens d'améliorer et de multiplier les chevaux en France. Suivi de plusieurs mémoires couronnés par la société centrale et royale d'agriculture онлайн
186 страница из 189
Il y a des étalons qui se fatiguent moins à saillir quarante et même cinquante jumens, que ceux qui n’en couvrent que quinze ou vingt, parce que leurs facultés prolifiques ont plus de puissance et que la fécondation s’effectue dans la première ou la deuxième copulation, tandis que les autres s’épuisent en saillies répétées sans que le vœu de la nature soit satisfait.
Le régime alimentaire des étalons répartis dans nos divers établissemens est augmenté avant l’ouverture de la monte; ils reçoivent une plus forte ration d’avoine. La quantité de foin n’est pas accrue, parce qu’il est d’observation constante que sa profusion exerce la plus funeste impression sur la poitrine qu’elle dispose éminemment à la pousse en déterminant la dilatation variqueuse et anévrismatique de ses vaisseaux. Cette augmentation de fourrage est encore plus à redouter pendant le cours de la monte, parce que l’amplitude des vaisseaux pulmonaires est favorisée par l’acte de la copulation qui retient le sang dans cette cavité splanchnique.