Читать книгу Traité complet des haras, et moyens d'améliorer et de multiplier les chevaux en France. Suivi de plusieurs mémoires couronnés par la société centrale et royale d'agriculture онлайн

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En donnant à nos haras la direction que je viens d’indiquer, en formant chacun de nos établissemens pour une école d’équitation et pour l’instruction élémentaire des jeunes gens qui, après y avoir passé plusieurs années, iraient porter dans les divers corps de cavalerie les connaissances qu’ils y auraient puisées, nous obtiendrions l’immense avantage de répandre plus généralement le goût des chevaux.

Ces jeunes gens apprendraient à les connaître, à les dompter, à les appareiller convenablement, pour en obtenir des rejetons précieux; ils les suivraient dans toutes les phases de leur existence, depuis le moment de leur naissance jusqu’à leur caducité, et dans les conversations fréquentes avec les militaires de leur corps, ils leur inculqueraient les principes dont ils seraient imbus.

Rentrés sous le toit paternel, ils n’oublieraient point les leçons qu’ils auraient reçues; ils en feraient l’application chaque jour, puisque la jument du domaine et ses nourrissons seraient l’objet constant de leurs soins; ils imiteraient nos familles de palefreniers des haras, dont les enfans, guidés par leur goût héréditaire, s’occupent des chevaux, dès que leurs faibles mains peuvent manier la brosse et l’étrille.

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