Читать книгу Traité complet des haras, et moyens d'améliorer et de multiplier les chevaux en France. Suivi de plusieurs mémoires couronnés par la société centrale et royale d'agriculture онлайн
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Au lieu de n’acheter pour les remontes que des chevaux tout formés, on établirait, selon les localités, des dépôts de poulains qui seraient dirigés sur les points les plus favorables à leur développement.
Ces migrations ne pourraient qu’accroître leur vigueur et fortifier leur santé. Ils seraient distribués en deux sections: l’une se composerait des poulains de deuxième et troisième sang qui seraient immédiatement castrés, pour que leur garde fût plus facile, que les accidens inséparables des grandes réunions fussent moins à redouter, et pour qu’ils consacrassent tout leur temps à leur alimentation, au lieu de se livrer des combats multipliés. Chaque âge aurait ses compartimens séparés, pour que les plus forts ne fissent pas la loi aux plus faibles.
La seconde section serait formée par les poulains d’élite, dont les facultés génératrices seraient conservées. Ils formeraient la pépinière des étalons. Ceux qui ne seraient pas jugés dignes de concourir à la reproduction, seraient hongrés à cinq ans et cédés aux officiers de cavalerie pour le prix qui serait fixé par l’administration.